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PROJETS

WALOU le 27 juillet à la FOL

Un homme réveille sa femme en pleine nuit parce qu’il a envie de saucisson. Le couple se dispute et le propos très vite s’emballe – est-ce que c’est une vie, ça? – au point que notre homme, Abdellah Walou, en arrive à prononcer des paroles définitives: si c’est comme ça, alors il va disparaître. Ces paroles définitives ne sont en fait que paroles en l’air, car s’il disparaît effectivement, c’est pour partir à la recherche du saucisson. Mais sa femme Fatima l’ignore et affolée appelle à l’aide un voisin. Les tentatives pour démontrer au soi disant suicidaire que la vie est belle et ainsi le dissuader de commettre l’irréparable, idée qui pour l’instant ne lui a même pas sérieusement traversé l’esprit, sont si maladroites qu’elles réussissent, sinon à le persuader du contraire, du moins à le décider par esprit de vengeance. Entre-temps la rumeur a couru qu’un homme voulait mettre fin à ses jours, rumeur qui attire divers personnages désireux de convaincre l’intéressant intéressé de se suicider pour leur cause. Flatté de l’intérêt qu’on lui porte, séduit par la gloire posthume qu’on lui fait miroiter, Abdellah est définitivement convaincu de passer à l’acte, avec quand même une pointe de regret: pourquoi faut-il que la vie ne vaille la peine d’être vécue que post mortem? Tous l’ont convaincu de se tuer, et son suicide est désormais attendu, annoncé et l’horaire fixé, mais il se retrouve alors dans la position d’un condamné à mort. Au fur et à mesure qu’approche l’échéance fatale, il réfléchit à ce que cela signifie, «être mort», et peu à peu sa décision chancelle

Metteur en Scène:  Ghassan El Hakim

Production:  Keys Production  & Compagnie Kaktus

Genre:  Qui fait rire et réfléchir

FESTIVAL A 30 METRES

Organisateurs:  Garajay, Keys Production & Karim Khlifi

Production:  Keys production

Genre:  Théâtre, Cinéma, Musique et Danse

Informations à venir.

INCONNU A CETTE ADRESSE

Metteur en scène:  Ghassan El Hakim

Production:  Keys production & Compagnie Kaktus

Auteur : Katerine Kressman Taylor

Genre:  Guerre

Martin Schulse, Allemand et Max Eisenstein, juif Américain, sont associés et amis, tiennent tous eux une galerie de peinture à San Francisco, la galerie Schulse-Eisenstein. Une forte complicité les unit. Ce sont deux vrais amis, deux frères. Au début des années trente, Martin souhaite rentrer en Allemagne. Ils commencent une correspondance épistolaire le 12 novembre 1932. Elle s’achèvera le 3 mars 1934. Les deux amis s’échangeront près d’une vingtaine de lettres.

Les premières lettres sont chaleureuses, passionnées. Puis, en juillet 1933, Max exprime ses doutes et son malaise face à la situation politique en Allemagne. Qui est cet Adolf Hitler qui semble en voie d’accéder au pouvoir en Allemagne? Ce que je lis sur son compte m’inquiète beaucoup, écrit-il inquiet, à son ami allemand. Martin, qui est fasciné par le dictateur, répond à son ami juif et avoue un mélange d'admiration et de doute : Franchement, Max, je crois qu’à nombre d’égards Hitler est bon pour l’Allemagne, mais je n’en suis pas sûr (…). L’homme électrise littéralement les foules ; il possède une force que seul peut avoir un grand orateur doublé d’un fanatique. Mais je m’interroge : est-il complètement sain d’esprit ?

Un jour pourtant sa décision tombe comme une sentence : Ici en Allemagne, un de ces hommes d'action énergiques, essentiels, est sorti du rang. Et je me rallie à lui. Une fracture irréversible se crée entre les eux amis ; Martin demande à son fidèle ami de stopper leur correspondance, en déclarant : Le Juif est le bouc émissaire universel. Il doit bien y avoir une raison à cela ...Au nom de leur amitié, Max insiste. Il demande même à Martin d’aider sa petite soeur Griselle,qui est actrice dans un théâtre de Berlin... Quand les lettres qu'il adresse à Griselle lui reviennent, tout bascule irrémédiablement. Max répondra au Mal par le Mal...

Dès la rentrée 2014. Plus d'informations en septembre

Directeur:  Ghassan El Hakim, Fanny Dalmau

Intervenants:  informations en septembre

Genre:  Mise en Scène, Clown, Danse, Opéra​, Musique...

LES ATELIERS
L'OISEAU DE NUIT

Kroum rentre chez lui, après avoir tenté de faire fortune hors de son quartier. Il rentre bredouille, il n’a rien fait, rien gagné, il n’a rencontré personne, il n’a même rien à raconter. Il retrouve dans ce quartier de Tel-Aviv ceux qu’il avait quittés : Tougati l’affligé, Doupa la godiche et le ministre passe-partout. Il revient dans un lieu vide lui aussi. Ce lieu en effet n’en est pas un, c’est le non-lieu des reflets. De hautes glaces se reflètent les unes dans les autres, créant un vide qui paraît étroit, où exécutent un ballet étrange des personnages entêtés à suivre un itinéraire précis et pressé, sans but et sans issue. On dirait que le quartier qu’ils sillonnent de leurs parcours alourdis de valises est coincé entre des gratte-ciels somptueux faits de verre et d’acier dont ils ne connaîtront que les arrière-cours. Ce lieu n’en est pas un, ni le temps non plus, composé de courtes scènes scandées et nettes, Levin nous plonge parmi une assemblée de joyeux perdants, qui tentent pourtant de changer de condition et de se rapprocher du monde de leurs rêves, tout cela au rythme de deux mariages et de deux enterrements.

 

Metteur en scène:  Ghassan El Hakim

ProductionKeys production

Auteur : Hanoch Levin

Genre:  Action, Sci-Fi

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